Pour son prochain numéro (automne 2023), Tchak enquête sur
l’application et le contrôle des normes sanitaires par l’Afsca.
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L’Agence fédérale de sécurité de la chaîne alimentaire, plus connue sous son acronyme Afsca, a été fondée en 2000 suite aux différentes crises alimentaires qui ont affecté l’Europe et la Belgique, en particulier la crise de la dioxine.
Sa mission est de « veiller à ce que tous les acteurs de la chaîne fournissent aux consommateurs et les uns aux autres une assurance optimale que les aliments, les animaux, les plantes et les produits qu’ils consomment, utilisent ou détiennent sont fiables, sûrs et protégés, maintenant et à l’avenir.»
Depuis, l’Afsca est devenue une organisation à part entière. Elle emploie des centaines de personnes et a étendu ses contrôles à toutes les filières, des producteurs aux distributeurs en passant par les cuisines de collectivité, l’Horeca, voire même les frigos solidaires ou les potagers scolaires.
Pourtant, les scandales n’ont pas cessé: Ferrero, Veviba, oeufs au Fipronil, etc. Au fil de la relocalisation de l’alimentation, l’Afsca est par ailleurs devenue la bête noire du circuit court. Principal grief: une administration taillée pour l’agro-industrie et les monofilières, alors que celui-ci est par essence multi-produits et multi-pratiques.
Quelle est l’ampleur du mécontentement ? Pourquoi le dialogue est-il si difficile ? Une évolution plus en phase avec la paysannerie, l’artisanat et le circuit court est-elle possible ? Autant de questions auxquelles Tchak veut s’intéresser dans son enquête.