Quel est le rôle des bioingénieur·e·s dans la société ? Face à une transition incontournable, jusqu’où refonder l’enseignement universitaire ? Ces deux questions, et bien d’autres, ont été abordées lors de trois conférences débats inspirantes organisées par Tchak et ses partenaires.
A l’origine de notre démarche, le refus de huit étudiant·e·s d’AgroParisTech, lors de la remise de leur diplôme, de contribuer à un système agricole productiviste et mondialisé. Leur vidéo a fait le buzz.
Chez Tchak, on s’est demandé si les étudiant·e·s bioingénieur·e·s belges s’inscrivaient dans la même trajectoire. Nous avons découvert une frange révoltée. Cette frange veut, elle aussi, renverser un modèle capitaliste technocentré. Elle aussi s’intéresse aux implications sociales et environnementales de ses actes. Elle aussi exige une formation en adéquation avec l’urgence des enjeux écologiques et sociétaux.
Ces témoignages ont été publiés dans notre numéro 12 (hiver 22-23), sous le titre Bioingénieurs, les profs à côté de la fac. Nous avons également donné la parole à des professeur·e·s et des doyen·ne·s des différentes universités organisant le cursus de bioingénieur·e ou en agroécologie.
Dans un monde en quête de sens, cette enquête souligne aussi la façon dont nos systèmes alimentaires façonnent notre économie et notre société.