Le 18° numéro de Tchak — La revue paysanne et citoyenne qui tranche (été 24) est en vente à partir du vendredi 14 juin.
À la une, notre enquête sur le loup en Wallonie, avec le soutien du Fonds pour le journalisme.
Depuis son retour en Wallonie en 2017, le loup a son lot d’admirateurs et de détracteurs. Dans ce dossier, le côté émotionnel prime souvent sur le factuel. Trois chapitres pour rétablir les faits.
- Le premier suit les traces d’un pisteur de loups, à travers l’étude des indices de sa présence et le récit des violentes attaques. Mais si le loup constitue bel et bien une pression pour l’élevage, il n’est pas toujours aussi coupable qu’on le pense, chiffres à l’appui.
- Le second explore le fait que, pour les éleveurs et les éleveuses, le loup n’est jamais que la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Sa prise en compte vient s’ajouter à une liste de contraintes et de difficultés auxquelles le métier fait face.
- Le troisième aborde l’actualité européenne du prédateur, dont le statut de protection stricte est remis en question. Et si, en cette année électorale, le loup n’était jamais qu’un bouc émissaire idéal ? Pourtant, côté wallon, le bilan est positif. Cela n’empêche pas le Royal Saint-Hubert Club et ses 10.000 chasseur·euses de réclamer ses deux oreilles.
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Au sommaire, encore, de ce nouveau numéro, deux autres enquêtes :
- Lancée en 2023, la House of Agroecology a pour ambition de fédérer les initiatives agroécologiques en Belgique. Force est de constater qu’elle les divise bien plus qu’elle ne les rassemble. Alors que les grandes entreprises alimentaires y ont un poids décisif, elle risque surtout d’accroître encore le flou sur le concept d’agroécologie.
- À Bruxelles, plus de 50 projets d’agriculture urbaine ont vu le jour ces 10 dernières années. Mais le secteur dénonce un manque d’aides publiques. En attendant que la nouvelle politique de soutien de la Région soit dotée d’un budget à la hauteur de ses objectifs, les fermes bruxelloises tâtonnent pour rester viables.
Également au sommaire de ce 18° numéro :
- Traités de libre-échange et syndicats agricoles : le dessous des cartes
- Cuisson extrusion : gaffe aux céréales pour enfants, et tout le reste
- Jeunes et malbouffe : une réalité, mais pas une fatalité
- Portrait : Vi et Adeline, mécaniciennes et soudeuses de liens
- Carte blanche : la glace, une saveur d’été au goût parfois amer
- Grand reportage : en Sicile, les serres de l’hypocrisie
- Agroalimentaire et grande distribution : des marges pas si faibles
Une revue de 112 pages
Tchak est une revue trimestrielle de 112 pages sur les dessous de notre alimentation. Elle s’adresse aux mangeurs et aux mangeuses qui veulent se reconnecter avec le monde paysan.
Tchak explore les facettes d’une transition alimentaire solidaire, durable sur le plan écologique, innovante sur les plans politique, socio-économique, culturel, ou encore soucieuse de la santé publique. Elle questionne les pratiques de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.
Tchak adhère au code de déontologie journalistique.
Tchak est disponible via abonnement (60 € pour quatre numéros), ou via vente au numéro (17 €) dans le réseau des librairies indépendantes, dans nos propres points de vente ou encore en ligne.