Belgian Pork group
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Comment le Belgian Pork Group défend son bout de gras

Le porc est la viande la plus consommée en Belgique. Pourtant, les éleveurs porcins accumulent les pertes depuis plusieurs années. Leur détresse est solitaire. Le Belgian Pork Group, le plus grand réseau national d’abattage de porcs, a des soucis plus urgents : défendre sa place dans un marché international et verser des millions d’euros de dividendes. Récit d’un assujettissement ordinaire…

Clémence Dumont / journaliste

« L’entreprise se porte très bien mais ne suscite pas une vive attention médiatique. Disons que nous sommes l’entreprise la plus rentable dont personne ne parle », s’amusait le patron du Belgian Pork Group, Jos Claeys, dans un article publicitaire diffusé en 2021 par L’Écho[1].

Quelques mois plus tard, Benoît Renkens, un éleveur qui fournit le Belgian Pork Group et dirige par ailleurs le groupe de travail Porcs de la Fédération wallonne de l’agriculture (FWA), s’indignait publiquement : « nous vendons à perte ! »

Y aurait-il un lien entre ces deux constats ? Quelle est cette entreprise qui semble faire fortune en vendant du porc, une viande réputée bon marché ? Combien pèse sa tirelire et comment s’y prend-elle pour la remplir ?

Belgian Pork Group

+++ Cette enquête est au sommaire du numéro 13 de Tchak (printemps 2023).

Quelques observations d’abord. Des charcuteries aux brochettes pour barbecue, la viande porcine couvre plus de la moitié de la consommation carnée du pays, loin devant la volaille et le bœuf. Une veine : la Belgique abat beaucoup de porcs. Imaginez, sur une année, quasiment autant de cochons tués que le nombre d’humains qui peuplent nos villes et villages : 11 millions. Près des deux tiers sont exportés.

À peine 6% du cheptel national est élevé sur les terres wallonnes. À partir des années 80, les fermes sont devenues plus spécialisées et la production porcine s’est en effet concentrée en Flandre, où le nombre moyen de têtes par porcherie a presque quadruplé en 30 ans.

Parallèlement, le nombre d’abattoirs a chuté au profit d’une poignée d’établissements. À leur sommet, vous l’aurez deviné : le Belgian Pork Group (BPG). Un réseau de huit sites qui, ensemble, assure environ 40% des abattages de porcs et fournit pas moins de 70% de la viande porcine distribuée dans les supermarchés belges. Lovenfosse, l’une de ses filiales située à Aubel, est le plus grand abattoir porcin wallon. Les sept autres filiales sont réparties en Flandre.

Le BPG collabore essentiellement avec des fermes conventionnelles, sa gamme bio restant secondaire. Il dispose d’ateliers de découpe, de préparation et d’emballage de la viande, ce qui lui permet de vendre tant des carcasses que des morceaux bruts ou cuisinés, frais, précuits ou surgelés. Il se vante d’exporter dans une cinquantaine de pays. S’il est peu connu du grand public, c’est parce que ses produits sont écoulés sous les marques de la grande distribution ou via des grossistes. Le BPG a aussi développé sa propre marque à destination des bouchers : Déliporc. Son assortiment approvisionne enfin l’industrie alimentaire et les fabricants de nourriture pour animaux.

« Les paiements les plus faibles d’Europe »

Avant d’écouter ce qui se dit à son sujet dans les porcheries du pays, quelques mots encore sur l’historique et les promesses du BPG. Ce réseau est issu de la fusion en 2015 entre Covalis et le Westvlees Group. Covalis appartenait alors à une coopérative d’éleveurs et à un fonds d’investissement du Boerenbond, le principal syndicat agricole flamand. Ce fonds d’investissement s’est retiré du BPG en 2018. Mais la coopérative d’éleveurs, qui s’appelle désormais Propigs, est restée actionnaire minoritaire du BPG.

À première vue, le BPG est donc proche de ses fournisseurs. Sur les quelque 700 producteurs de porc avec lesquels il collabore, près de la moitié sont membres de la coopérative Propigs et dès lors également actionnaires, d’après le CEO Jos Claeys. Le BPG se vante d’ailleurs d’offrir à tous les éleveurs « la possibilité d’évoluer de manière économique, durable et innovante » grâce, notamment, à des « achats fixes, indépendamment de la situation du marché » et à un système de prix « équitable et correct ».

Tchak a sollicité trois responsables de la coopérative Propigs pour se faire une idée de la qualité réelle des relations entre le BPG et les éleveurs. Tous ont refusé de s’exprimer sur la question, et même de donner les raisons de leur refus.

Quelques informations glanées sur le net nous ont cependant mis la puce à l’oreille. Notamment un récent portrait que le syndicat Boerenbond a consacré à un fermier qui défend l’élevage intensif de porc. Celui-ci y glisse que « les éleveurs porcins flamands reçoivent les paiements les plus faibles d’Europe. Même quand le prix du porc est bon, on en a la plus petite part ». Or, bien qu’il ne soit pas présenté comme tel, cet homme est l’un des administrateurs de Propigs. Et l’une des causes des faibles prix, à son estime, est la « forte diminution » du pouvoir des éleveurs depuis l’intégration de sa coopérative « dans un ensemble plus large d’abattoirs ». Sous-entendu : depuis la création du BPG.

C’est en contactant une productrice wallonne qui vient de stopper l’élevage porcin que l’on a pris la mesure de la détresse des fournisseurs du BPG. « Le jour où j’ai chargé tous mes animaux pour la dernière fois, c’était compliqué… Quand on ne connaît que ça, les porcs, et qu’on se retrouve avec des étables vides… Au moment où j’ai pris la décision d’arrêter, je perdais 40 euros par porc. Ensuite, je n’ai plus compté. De toute façon, je n’avais pas le choix : les éleveurs n’ont aucune prise sur les prix. Je connais un éleveur qui vient d’arrêter alors qu’il a encore un prêt à rembourser pour ses installations. Pendant 5 ans, il va devoir continuer à payer pour un bâtiment vide ! »

« Il n’y a pas d’abattoir à côté de chez moi. Donc je travaillais avec un marchand qui livrait les porcs chez Lovenfosse [une filiale du BPG, NDLR], se souvient l’éleveuse, qui préfère rester anonyme pour ne pas être mal vue du secteur. Ce transporteur prenait une marge non négociable. Lovenfosse s’engageait à prendre mes porcs dès qu’ils étaient prêts, mais je devais remplir un camion entier et c’est déjà arrivé que certains de mes cochons soient refoulés parce qu’ils en avaient trop. Ça reste une entreprise qui se fait de l’argent sur notre dos, même si je dois dire qu’ils ont toujours été sympas et assez humains dans les contacts… »

Cette fille d’éleveurs porcins n’a pas toujours travaillé avec le BPG. « Avant, j’étais sous contrat avec un fabricant d’aliments. C’est très répandu pour les cochons : tu fais grandir les animaux pour un prix convenu et ils te remboursent les aliments. Il y a moins d’inconnues. J’avais quitté ce système-là parce qu’in fine, c’est le fabricant qui se met l’argent dans les poches. Mais quand j’ai voulu reprendre la main, les prix du porc ont dégringolé. »

Le porc wallon en voie de disparition

Tchak a discuté avec cinq autres éleveurs qui livrent le Belgian Pork Group, en Flandre et en Wallonie. Grosso modo, ils racontent la même histoire : l’impression d’être des pantins dans un marché mondialisé, les dettes qui se creusent, le flou sur les années à venir… Pas mal de fatalisme aussi, comme l’illustre cette réflexion partagée par l’un d’eux : « Je vends mes cochons à perte. Mais que voulez-vous que je vous dise à propos du Belgian Pork Group ? Ils ne peuvent pas faire grand-chose face aux prix du marché. Si quelqu’un avait une solution miracle pour m’offrir un bon prix, cela se saurait ! C’est vrai qu’eux, ils peuvent garder leurs marges, quels que soient les prix du porc. Tandis que moi, quand mes cochons sont prêts, je ne peux pas attendre indéfiniment que les prix remontent. Il n’y a plus de logique dans ce marché ! »

« J’ai perdu beaucoup d’argent, mais ça s’améliore, nous a toutefois confié, sur un ton moins dramatique, un fermier dont les porcheries hébergent autour de 5.300 porcs, soit six fois le cheptel moyen en Wallonie et trois fois la moyenne flamande. Je travaille avec plusieurs abattoirs et intermédiaires. Je regarde là où les prix sont les meilleurs… »

+++ Commentaire : «À cause de journalistes comme vous, les gens vont mourir de faim!»

En moyenne, sur la période 2012-2020, le revenu d’exploitation net des fermes porcines flamandes a été négatif cinq années sur neuf, a calculé l’administration flamande. Ce qui signifie que leurs responsables n’auraient pas pu se rémunérer s’ils avaient payé toutes leurs charges, en ce compris leur main-d’œuvre familiale qui, en réalité, travaille souvent bénévolement.

Cette situation ne s’est pas arrangée, confirme Thomas Demonty, conseiller de la FWA : « Le marché a toujours été très fluctuant mais, sur plusieurs années, la production restait rentable. Le problème, c’est la succession des crises. En 2018, la peste porcine africaine a fait chuter les prix parce que plus personne ne voulait de nos porcs. La Chine continue d’ailleurs à refuser les porcs belges et ceux de plusieurs autres pays européens. Puis le covid a perturbé les exportations. Et maintenant, les éleveurs se retrouvent avec des factures qui explosent notamment pour l’alimentation de leurs bêtes, un poste qui représente 60 à 70% du coût de production d’un porc. Les prix du porc ont fortement augmenté aussi. Ils atteignent des niveaux jamais vus auparavant. Mais ils ne compensent pas les charges. Donc les éleveurs puisent dans leurs réserves, qui ne sont pas infinies… »

Résultat : les porcheries se vident. L’offre se contracte dans toute l’Europe, et particulièrement en Belgique. « Le volume de porcs abattus en Belgique a chuté de 9,2% entre 2021 et 2022, alors que la baisse moyenne pour l’Union européenne est de 5,5%. C’est encore plus frappant si on regarde l’évolution du nombre de porcs nés en Wallonie en 2022 : moins 21%. Sans les différentes aides qui ont été débloquées, cela aurait été pire », relève Thomas Demonty.

Les porcheries wallonnes, dont les dimensions moyennes sont plus modestes qu’en Flandre, sont particulièrement menacées. « Oui, si rien n’est fait, l’élevage porcin wallon pourrait disparaître, craint le conseiller de la FWA. On aura encore quelques engraisseurs sous contrat avec des sociétés flamandes. Mais des éleveurs qui gèrent tout depuis les naissances, peut-être plus. »

Les cheptels de Flandre, eux, sont loin de disparaître. Leur déclin est néanmoins inéluctable, indépendamment du contexte économique. L’eau et les sols sont tellement pollués par les effluents d’élevage que la Région, mise au pied du mur par l’Union européenne, a imposé la fermeture de 41 porcheries situées à proximité de zones Natura 2000 et vise une baisse de 30% de la quantité de porcs sur son territoire d’ici 2030. En laissant le marché se charger de sélectionner les producteurs qui ont le plus de réserves financières ?

« Le BPG n’a pas manqué de porcs »

Si les éleveurs flamands s’impatientent de connaître les détails de la stratégie gouvernementale, au moins peuvent-ils s’attendre à des prix dopés par la diminution de l’offre de porcs locaux, serait-on tentés de projeter. Ce ne sera pas le cas, nous détrompe Thomas Demonty, parce que la production porcine augmente sur d’autres continents et que l’impact de la Belgique sur le marché international sera dérisoire.

De quoi inquiéter le BPG ? Que fait le plus grand acheteur de porcs du pays face à la désolation de ses fournisseurs ? Comme les autres abattoirs, il n’a pas intérêt à ce que l’élevage belge s’effondre, même s’il abat aussi des porcs importés. Cependant, le risque ne semble pas affoler son directeur. « En 2021 et 2022, on a distribué au total 20 millions d’euros aux producteurs en relevant nos prix par rapport à nos concurrents [soit quelques centimes de plus par porc, NDLR]. Grâce à ce geste, le Belgian Pork Group n’a pas manqué de porcs, rapporte Jos Claeys, interrogé par Tchak. Bien sûr, on s’attend à ce que l’offre continue à diminuer. Je suis bien conscient que les producteurs souffrent énormément. Mais ceux qui sont les plus performants vont rester. Je suis impressionné par leur combativité », affirme celui dont la famille dirige l’un des prédécesseurs du BPG depuis quatre générations.

Son objectif, c’est de maintenir les volumes de viande actuels en attirant les éleveurs vers ses abattoirs grâce à des « prix intéressants ». Des prix que le BPG peut offrir grâce à la valeur ajoutée de toute sa chaîne de production, explique-t-il, tout en reconnaissant qu’ils restent insuffisants pour les éleveurs.

Sa plus grande frustration, c’est que la Chine refuse de lever son embargo à l’encontre des porcs belges malgré l’éradication de la peste porcine africaine. Après avoir été elle-même touchée par ce virus, la Chine a intensifié sa production nationale en construisant des méga-porcheries coupées de l’extérieur. La plus grande au monde a été inaugurée cet automne : un gratte-ciel de 26 étages où sont confinés 650.000 cochons. Pourtant, le directeur du BPG reste persuadé que le commerce de porc a vocation à rester international : « Aucun pays ne mange l’entièreté de la bête. On a besoin des exportations ! Mais à cause de nos responsables politiques, on est handicapé par rapport aux pays voisins, s’énerve-t-il, convaincu que la Chine fait payer à la Belgique ses déclarations critiques sur le régime. Le résultat, c’est qu’on perd jusqu’à 12 euros par porc parce que la Chine est le seul pays où valoriser certaines parties comme les pieds et les oreilles ! »

Des millions d’euros de dividendes

Quoi qu’il en soit, le BPG parvient manifestement à tirer son épingle de ce jeu mondial. « La rentabilité de nos investissements est retardée, mais quelques années difficiles ne suffisent pas à nous mettre en péril. On a toujours été très prudent ; on a peu de dettes. Et on a la chance de livrer pas mal de supermarchés belges », se félicite Jos Claeys, même s’il s’attend à une année 2023 plombée par des contrats énergétiques moins favorables et l’indexation des salaires des ouvriers.

Comme le rappelle Michael Gore, l’administrateur délégué de la Fédération belge de la viande (FEBEV), « l’abattage est un business qui s’axe sur des centimes. Les marges sont faibles et il ne faut pas grand-chose pour qu’elles soient bousculées. L’avantage d’une entreprise comme le Belgian Pork Group, c’est qu’ils ont beaucoup d’activités situées plus en aval de la chaîne que le simple abattage, ce qui leur permet de créer plus de valeur ajoutée et de répartir les risques. » Sans compter les économies d’échelle.

Vu la chute du nombre d’animaux à tuer et la hausse des coûts nécessaires pour faire tourner de lourdes installations, Michael Gore s’attend à de nouvelles restructurations dans le secteur de l’abattage, une mauvaise nouvelle pour les éleveurs qui manquent d’abattoirs de proximité. Ces restructurations ne devraient cependant pas porter préjudice au BPG, au contraire.

À la lecture des comptes annuels des différentes entités de ce groupe, on se dit en tout cas que les affaires y tournent bigrement mieux que pour les porcheries. Entre 2018, année qui a marqué l’apparition de la peste porcine africaine en Belgique, et 2021, dernière année pour laquelle les comptes sont publiés, Westvlees Group, qui détient 80% du capital du BPG, a versé 6 millions d’euros à ses actionnaires. C’est-à-dire principalement la famille Claeys, la 226e plus riche de Belgique. Les filiales du BPG restent largement bénéficiaires et, ensemble, elles ont emmagasiné des réserves colossales pour continuer à investir et distribuer des dividendes : plus de 150 millions d’euros.

La coopérative Propigs, actionnaire minoritaire, profite aussi des dividendes du BPG. Entre 2018 et 2021, ceux-ci lui ont permis de reverser 310.000 euros aux plus de 300 éleveurs qui en sont membres (répartis en fonction du nombre de parts). Un gain bienvenu, mais loin d’apurer les pertes de leurs exploitations.

Pas étonnant, dès lors, que les fermes s’adaptent pour que le BPG valorise au mieux leurs porcs, quitte à ce que la qualité en pâtisse. Un éleveur qui vit principalement de son magasin à la ferme nous a raconté combien le BPG, à qui il vend ses surplus, déprécie les cochons trop goûtus. « Dans mes rations, il y a 50% de maïs que je cultive moi-même. Le Belgian Pork Group s’en fiche. Le prix de chaque bête est calculé en fonction de plein de critères compliqués. Ce qui compte pour eux, c’est de répondre aux exigences de la grande distribution, qui veut du porc pas cher. Si je faisais de la viande hyper maigre et dure, j’aurais un bon classement, mais c’est de la viande que je ne voudrais pas manger ! »

La faute à la grande distribution ?

Le BPG prétend faire son possible pour accompagner les éleveurs conventionnels en direction d’une production plus qualitative, plus écologique, plus respectueuse du bien-être animal. Il s’est même auto-attribué un label pour le mettre en avant : « Taste and Welfare ». Un label qui ne change rien à l’iniquité des prix, que le BPG semble avoir intégrée comme une normalité. Pour son patron, elle fait partie du jeu, tout comme la pression de la grande distribution : « La concurrence européenne voire mondiale dans le marché de la distribution est énorme. On a négocié des hausses de prix avec les supermarchés. Mais ce sont nos clients et nous avons intérêt à ne pas trop les fâcher. Si demain je demande 0,80 € de plus par kilo, ils vont se dire que finalement le porc des pays voisins n’est pas si mal, argumente Jos Claeys, avant de lâcher : On a de la chance qu’ils achètent tant de viande belge. On doit arrêter de les culpabiliser ! Vous savez, je ne voudrais pas être un producteur de porc aujourd’hui, mais je voudrais encore moins être un retailer belge. »



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