Ils n’ont plus les marchés, mais ils ont des idées. Entre débrouille et solidarité, les producteurs·trices se créent de nouvelles opportunités. Photo-légende à découvrir chaque jour de cette semaine. Ce lundi 27 avril, rendez-vous à la La Ferme d’Antan.
La Ferme d’Antan, c’est une petite ferme diversifiée dans le village de Magerotte (Province du Luxembourg), qui compte notamment une chèvrerie (lait, fromages et yaourts) et une micro-champignonnière. « J’avais ce projet dans un coin de ma tête depuis ma plus tendre enfance, et j’ai pu le concrétiser il y a 5 ans maintenant », explique Patrick Dourcy.
Et des projets ce producteur en a encore bien d’autres. Lui qui vendait jusqu’ici l’entièreté de sa production sur les marchés, il voulait ouvrir une épicerie sur sa ferme.
« La crise actuelle du coronavirus a donné un sacré coup d’accélérateur à ce projet, témoigne-t-il. Privé de marchés, j’ai aménagé un bâtiment de ma ferme pour en faire un point de vente pour mes produits et pour ceux des producteurs de mon coin. On se serre les coudes.»
À côté de ses produits, on trouve ainsi des charcuteries et salaisons, des farines, des confitures et tisanes. Le début d’une belle aventure puisque Patrick veut faire évoluer ce point de vente en une véritable épicerie du terroir après le confinement. ◼︎ Isabelle Delvaux (chargée d’animation chez Tchak!)
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