Maraîchers
@ Philippe Lavandy

#8 « J’entends bien les plaintes des maraîchers mais je n’ai pas de voiture »

Une lectrice nous a écrit dans le cadre de notre projet « Paroles de maraîchers« . Elément déclencheur, le dossier que nous avons publié sur la complexité, pour les maraîchers, de conserver leurs clients, leurs mangeuses, parfois jugé·e·s par certains un peu trop « volages ».

+++ Maraîchage : les mangeurs sont-ils volages ? 

Voici ce que cette lectrice nous dit :

« Je soutiens depuis toujours les agriculteurs qui sont pour moi le seul métier vraiment essentiel à la vie de tous. Or, si j’entends bien les plaintes des maraîchers interrogés, je me dois de leur dire que personnellement, je n’ai pas pu être de leur clientèle parce que je n’ai pas de voiture, je ne conduis pas, je vis seule, et il faut reconnaître que sur les campagnes de la province de Namur, ils comptent tous sur le déplacement en voiture de leurs clients. Si seulement ils venaient au marché du samedi, je pourrais être leur cliente ! Mais c’est la nouvelle culture, c’est le client qui doit se déplacer. J’en veux pour preuve les deux élevages de bisons que j’ai contactés pour acheter leur viande et qui ne m’ont proposé aucune solution à mon absence de moyen de déplacement ! Voici de quoi pondérer vos articles, je pense; je ne suis pas la seule à ne me déplacer qu’avec les transports en commun ! »

Et vous, qu’en pensez-vous ? Que répondriez-vous aux arguments exposés ? Quelles questions posent le témoignage de notre lectrice ? Quelles solutions éventuelles mettre en oeuvre pour rapprocher les maraîchers des mangeurs dans les zones plus rurales ?

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