À Macon, L’Amagda, la ferme « à Magda », c’est un peu une déclinaison de la Maison bleue. On s’y retrouve après des années de route, autour d’un repas. Sauf qu’ici, on reste et on bâtit les uns avec les autres.
+++ Ce bon tuyau fait partie des news des régions publiées dans le nouveau et 14° numéro de Tchak (été 2023)
Pour l’heure, ils sont sept : Maxime, Fanny, Antoine, Roulio, Jef, Pablo et Philippe. Ensemble, ils tissent une gouvernance, mettent en œuvre des chantiers, organisent les tâches journalières… Bref, ils construisent tout un monde et se proposent de partager le lieu.
« Pour moi, il n’y a pas d’autres alternatives que de vivre en collectif, car tout est alors possible. Toutes les compétences sont réunies à un même endroit. »
Ici, on prend donc le temps de se penser et de co-penser. Mais surtout, on agit. Le « noyau » – comme se sont autoproclamé les porteurs de projets et cohabitants de la ferme – a mis sa coopérative sur pied. Ils la décrivent en ces termes : immobilière, unique et vivrière. Trois étapes sont prévues : « Penser une gouvernance participative, responsable et structurée ; rénover la ferme et s’installer ; lancer les projets ».
Dans un premier temps, il s’agira de financer l’achat et l’entretien du lieu via la coopérative, en louant et en partageant une série d’espaces à destination d’usagers qui voudraient y développer leurs projets.
C’est la diversité des activités proposées qui fera la force du concept : reconditionnement, micro-brasserie, friperie, apiculture, garage associatif, moulin, culture de céréales panifiables, petit élevage de porcs et de poules, jardins maraîchers, de permaculture et de plantes médicinales, verger et bien d’autres choses encore sont possibles.
La ferme et ses six hectares regorgent de potentiels. À noter que les finalités de la coopérative seront d’abord l’autosuffisance et le vivre ensemble. Avis aux amateurs, il reste encore des espaces à peupler.
Infos : L’Amagda
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