Farming4Climate - Etienne Allard, ferme de Warelles
Etienne Allard, ferme de Warelles © Sebastien Nunes

Farming for Climate : le témoignage d’Étienne Allard (ferme de Warelles)

Etienne Allard travaille avec la société Farming4Climate. Lui et son épouse, Catherine Stenuit, ainsi que leurs deux fils Nicolas et Antoine, gèrent une ferme de polycultures-élevage (ferme de Warelles, à Enghien) sur 115 hectares, avec soixante vaches laitières.

La carte d’identité de l’exploitation en quelques mots :

  • Vente: céréales, pommes de terre et betteraves.
  • Auto-production : maïs, luzerne, méteils ainsi que prairies pour les animaux.
  • Spécificités: couverts végétaux, conservation des résidus au champ, fertilisation organique à base de fumier et de digestat de biométhanisation produits sur sa propre ferme, 800 mètres de haies.
  • Commercialisation: vente directe à la ferme, vente en circuits-courts, collaboration avec une grande surface pour du lait pasteurisé, ferme pédagogique.

Cela fait 25 ans qu’Etienne et Catherine cultivent selon les préceptes de l’agriculture de conservation des sols. Nous avions publié leur interview dans le numéro 2 de Tchak (lire « Une ferme qui ne manque pas de carbone »). Depuis cette parution, ils ont installé une meule à la ferme et leur farine est transformée en pain par le boulanger du coin (Les Pains de Stéphane à Enghien).

+ Ce témoignage fait partie d’un dossier sur Soil Capital, PlantC et Farming for Climate, trois start up qui ont pour objectif de rémunérer les agriculteurs qui s’engagent dans la transition  (dossier publié dans notre numéro 7, automne 2021).

Pourquoi il a décidé de travailler avec Farming for Climate

« Même si ce que l’on faisait il y a 25 ans est fort différent de ce que l’on fait aujourd’hui, on a toujours été dans une logique de changement, raconte Etienne Allard. On a d’abord visé la simplification du travail du sol dans un souci économique, puis suite à des réunions, des visites et des rencontres, on s’est rendu compte que c’était bon aussi pour le sol et on a continué dans cette voie-là.»

La raison? «Avec le temps, on s’est rendu compte que l’agriculture conventionnelle ne permettait aucune résilience. On a pris le risque de changer et c’est nous qui l’avons assumé. Quand on a appris qu’il y avait moyen d’obtenir une reconnaissance financière pour nos pratiques, pour les risques qu’on a pris et que l’on prend encore, on n’a pas laissé passer. On s’est engagé avec l’ASBL Farming4Climate. Je ne suis pas là par opportunisme, je suis là parce que j’ai envie de changer les choses. »

Vous avez lu 30% du témoignage d’Etienne Allard. Pour découvrir son point de vue sur le programme proposé par Farming for Climate, ses objectifs, son analyse et ses gains, rendez-vous sur notre boutique en ligne (Tchak numéro 7). 

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