À Villers-la-Ville, il y a les ruines d’une abbaye cistercienne, patrimoine majeur du tourisme en Wallonie. Dans l’enceinte, il y a aussi Villers-la-Vigne, un beau vignoble «tout en terrasses […] Et, juste en face, un chai prestigieux, chargé d’histoire et de nouveautés techniques… Imaginez des produits de qualité totalement surprenante qui remplissent vos verres de soleil sous un ciel typiquement brabançon. »
Valentine Stoumon, journaliste
Sur son site, la mise en bouche de Villers-la-Vigne est, de fait, alléchante. Parmi ses missions : la mise en valeur du site de l’abbaye et de la tradition viticole. Constituée sous la forme d’une ASBL, elle est financée par les cotisations annuelles des membres ainsi que les bénéfices des activités organisées (visites guidées, soirées jazz…).
+++ Ce petit focus fait partie d'un dossier sur les vignobles wallons publié dans notre revue (numéro 11 - automne 2022) et sur le web. Un travail financé par le Fonds pour le journalisme et par Tchak.
Ce petit vignoble de 20 ares produit « de zéro à 500 litres par an, explique Christophe Waterkeyn, président de la confrérie. Dont 15% de vin blanc et orange, 85% de rouge et rosé et, certaines années, du marc et de la mistelle en collaboration avec Étienne Bouillon de la distillerie Lambicool. »
Les bouteilles sont distribuées uniquement aux membres de l’ASBL ainsi que lors de visites guidées ou autres activités locales. « Notre marc est vendu exclusivement à la boutique de l’abbaye de Villers. »
Les bénéfices sont variables, selon Christophe Waterkeyn : « Ils dépendent du nombre annuel de visiteurs du vignoble et du nombre de membres. Ils sont intégralement réinvestis dans l’objet de l’association, principalement dans l’achat de matériel. »
À plus long terme, Villers-la-Vigne ambitionne de créer un vignoble conservatoire avec la collaboration de l’abbaye. Il comprendra « plusieurs centres de formation et d’expertise comme entre autres à Ath, Villers-le-Bouillet et Perwez. Nous voyons une nouvelle activité agricole, horticole, viticole grandir, offrant des possibilités d’emploi, de durabilité et de rayonnement de la Wallonie », loue le président de la conférie.
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